De l'attente à l’accueil

Ce que je souhaiterais te dire pour commencer, c'est qu'il y a une distinction hyyypppeeer importante à faire entre besoin et envie.

Être dans l'attente, induit le besoin.

Ça signifie beaucoup,

à partir du moment où tu es dans cette attente,

tu es déjà dans une frustration latente,

ce qui fait que jamais tu ne te sens comblée !

Cette frustration latente est là en permanence, oppressante, ton ego s'éclate à te ressasser sans arrêt que l'autre ne t'apporte pas assez, qu'il ne te montre jamais rien...Et elle amène toujours une blessure, qui s'exprime par la tristesse, la colère, tu en viens à envoyer des piques à l'autre, tu te fermes, tu supplies...

Et c'est là que le cercle vicieux commence, parce que du coup, l'autre se frustre de ton insatisfaction permanente, il se sent non seulement oppressé, mais ressens aussi le fait que toi, tu n'apportes plus rien, tellement tu es fermé(e) dans ta frustration !!

Du coup, chacun se ferme comme une huître, explose, se ferme, explose...

Et s'enclenche souvent les rôles « victimes, bourreaux, sauveurs »

Ces mots sont durs, et je vais jusqu'au bout de la situation,

afin de te montrer le mal-être inutile que peut amener cette attente.

Parce qu'être dans l'accueil, c'est ne rien attendre, être juste prêt à recevoir, et comme tu ne t'es pas braqué(e) dans tes attentes, le cadeau n'en est que plus beau, plus grand, plus puissant, il t'inonde de son énergie bienfaitrice, et, à ton tour, rempli(e) de cette belle énergie, tu peux renvoyer et offrir en toute bienveillance, n'est ce pas juste magique ?

Quand l'autre t'offre, tu perçois enfin l'intensité du don.

Un sourire dans l'envie vaut, au moins !!, mille « je t'aime » dans l'attente !

Mais je t'entends déjà me dire : « oui d'accord, c'est beau, magique, tout ce que tu veux, mais je fais comment, moi, pour ne plus être dans l'attente ? »

J'ai un question à te poser :

ça t'apporte quoi, d'être dans l'attente ? En perpétuelle insatisfaction ?

Je te demanderai de te poser, calmement, et d'écouter en toi, ton cœur, ton souffle.

Murmure toi, doucement, dans un souffle plein d'amour :

« aujourd'hui, je me fais ce cadeau »

Que ressens tu ?

Voilà que tu touches à l'énergie du don, sans attente, sans retour, tout simplement de toi à toi.

Ce don est le plus pur, le plus juste et le plus beau,

parce que tu sais exactement son intensité, son authenticité.

Après avoir lu ces lignes, recommence, un peu plus profondément :

« aujourd'hui, je me fais ce cadeau »

Que ressens tu ?

Comprends tu où je veux en venir ?

Je ne te parle pas là d'estime de toi, c'est au delà, c'est...

l'amour de toi

l'amour profond, sincère, celui qui mets en joie, dans cette joie insouciante de l'enfance.

Parce que t'aimer, c'est être en conscience de soi, s'est t'écouter, te faire confiance, et de ce fait, savoir que jamais tu es seul(e), parce que tu es présent(e) à toi.

Alors, à partir d'aujourd'hui, tu vas voir ta vie autrement, chaque jour trouver un acte qui te fais TE remercier pour le cadeau que tu TE fais, ne fusse que t'offrir un thé, te sourire en te voyant dans le miroir, t'offrir une musique pour alléger une tache rébarbative, et vivre intensément ces petits actes, parce qu'ils sont importants, parce qu'ils ne doivent pas tomber dans l'oubli de l'habitude, parce que tu ne peux pas t'oublier.

Rappelle toi à chaque instant :

« Je suis la personne que J'aime le plus au monde,

et je me fais ce cadeau... »

Tu respires mieux ?

Ressens ton plexus, gonfle tes poumons et permets lui de rayonner en lui envoyant ton souffle. Ferme les yeux, porte doucement tes mains à lui, et murmure toi une dernière fois, en pleine conscience de ce plexus illuminé 

« aujourd'hui, je me fais ce cadeau »

♥♥♥